
Ces dernières années, le monde de la psychologie s’est intéressé plus largement au profil des « haut potentiel », terme requalifiant les surdoués. Pour certains thérapeutes, c’est même devenu une spécialité comme s’il s’agissait d’une pathologie.
La douance identifiée chez un individu est sensée expliquer différents comportements inhabituels, mais l’enferme souvent dans un énième étiquetage qui ne suffit pas à ouvrir vers un véritable mien-être dans l’acceptation de sa différence. Parfois cela renforce même le sentiment d’anormalité, et l’isolement social. Le terme surdoué peut être perçu par les autres comme un privilège injuste, déclenchant jalousie et rejet quand la facilité est manifeste, notamment tout au long du parcours scolaire. Pourtant il arrive aussi que celui qui est en échec scolaire soit également un surdoué qui s’ignore et surtout que l’entourage familial et éducatif ignore. Le mal-être souvent vécu par le haut potentiel génère des sentiments de solitude, d’ennui et d’exclusion. Il se dévalorise, et présente des symptômes semblables à la dépression, développe des phobies, de l’anxiété… L’environnement psycho-social et familial joue toujours un rôle déterminant dans l’évolution de tout enfant. Il est important de souligner qu’il y a des enfants haut potentiel, fort heureusement bien dans leur peau. Plus important encore, pour les autres, enfants ou adultes, le chemin vers ce bien-être existe.