Peurs & Phobies

Peurs, phobies, troubles anxieux, souffrances psychiques et physiques.

Phobies : la peur d’avoir peur.

La peur est un avant tout un mécanisme archaïque de survie et de protection. Si nous n’avions pas peur en marchant au bord d’un précipice, nous risquerions une chute fatale.

Mais lorsqu’elle est irrationnelle, elle devient nuisible et relève du trouble anxieux. Elle peut trouver ses racines dans l’enfance, s’édifier sur un choc émotionnel, un traumatisme physique et/ou psychique, conscient ou inconscient.

La peur crée des comportements d’évitement, des blocages, des symptômes physiques et psychiques d’intensité variable. La phobie est plus invalidante : crainte démesurée et insurmontable, elle induit une impuissance totale à affronter l’objet (ou la situation) sur lequel elle se cristallise, et conduit même à la crise de panique pouvant aller jusqu’à l’évanouissement, la perte de connaissance.

Perçues comme des ennemies, peurs et phobies empoisonnent la vie par les souffrances psychiques et physiques qu’elles génèrent. Elles enferment l’individu dans un cercle infernal de conditionnements et croyances restrictives, de mécanismes incontrôlables, voire paralysants. Elles le privent de sa pleine liberté d’action et altère donc sa qualité de vie.

Certaines, comme la phobie sociale (peur intense d’être en relation avec les autres) peuvent conduire vers la dépression si elles ne sont pas traitées. D’autres peuvent être le symptôme d’un état relevant d’urgence médicale comme un avc, infarctus… C’est pourquoi il conviendra toujours de consulter d’abord votre médecin pour écarter toute cause liée à votre santé avant d’entreprendre le traitement psychologique.

De la peur du noir, de la mort, la maladie, des araignées, serpents, chiens, de l’avion, de conduire, de l’eau (mer, rivière, vagues, piscine…), des monstres, sorcières, masques…à celle de rougir (éreutophobie), vomir, grossir, peur de parler en public (glossophobie), peur de prendre l’ascenseur, d’être dans des espaces confinés (claustrophobie), dysmorphophobie (déformation de l’image perçue du corps), en passant par l’agoraphobie (peur de quitter son périmètre de sécurité, des endroits sans issue facile pour s’extraire)… elles peuvent toutes trouver une voie de libération.